COURRIER DES LECTEURS
L’ŒIL DE LA MÉMOIRE
Michelle Meyer,
Cercle des Libraires Electre Bibliographie L’œil de la mémoire est classé comme œuvre contemporaine de science-fiction anglaise, c’est-à-dire que le réel et l’imaginaire sont étroitement mêlés. Résumé donné du premier récit : Un autobus envoie la narratrice dans un monde inconnu où elle est prise au piège. Elle rencontre le collectionneur de fontaines, un soldat sans insigne qui va la conduire dans le ventre de la terre. Argumentaire du roman : Il s’agit de la reprise de la 4ème page de couverture. Bibliothèque
Braille Romande &
Livre Parlé CH
1204 Genève Transcription par la dite bibliothèque de L’œil de la mémoire sur des supports adaptés à la situation des handicapés de la vue. |
L’ŒIL DE LA MÉMOIRE
Avis de lecteurs
Chaque
mot est à sa place, pesé et soupesé, de façon à ce qu’il exprime de manière
la plus précise la souffrance vécue, avec pudeur, sans apitoiement. Je compare
ce livre à une partition symphonique de Tchaïkovski, il en a le pathétique,
les glissements furtifs, les silences qui précèdent les éclatements sonores.
Quelle énergie déployée pour que la vie triomphe coûte que coûte ! J’ai
beaucoup apprécié cet aphorisme, à la fin du livre, Vivre
l’instant demeure l’important.
Hubert Truxler, écrivain, Montbéliard.
Je vous écris Madame
car vous me faites penser à la chanteuse Barbara et Chère Amie en raison de convictions partagées. Après lecture,
j’ai du mal à trouver les mots pour vous transmettre mes sentiments. C’est
de votre faute ! Votre langue est si riche et si forte quand vous retracez vos
nombreux voyages après celui qui fut interrompu par un accident brutal. Vous
communiquez l’envie d’en faire beaucoup d’autres dans des lieux et vers
des destinations
infinies qui ne sont au programme d’aucun tour-opérateur.
Je
ne sais pas si un homme aurait pu écrire un tel livre. Je ne le crois pas. Les
femmes enfantent et ont cette appétence de vie, élément nécessaire dans le
cas de votre aventure. A l’heure de la parité entre hommes et femmes, y
aurait-il des guerres si elles pouvaient seules en décider ? Ces quelques mots
sont là pour vous remercier d’avoir su évoquer tant de choses bonnes à
vivre. L’album de ma mémoire s’ouvre sur mes propres expériences et je
couche des vers sur la page pour dialoguer avec ma plus jeune sœur qui vient de
mourir, laissant un mari malheureux et deux enfants. Une puissante BMW, venue
d’en face, a percuté sa petite Clio.
François Geoffroy, Pontault Combault
(Seine-et-Marne), militant contre la peine de mort aux USA, animateur du Comité
de Soutien à Farley Matchett, Texas.
L’ŒIL DE LA MÉMOIRE
J’ai beaucoup aimé ce mélange de réalité et
d’imaginaire qui vous conduisait dans des voyages extraordinaires. En effet,
quelle richesse d’imagination qui vous fait prendre un vulgaire ballonnet
d’une sonde urinaire pour la lampe d’Aladin et les glaçons pour des pierres
précieuses (cf. Mirages d’Orient) ! Vos récits me confortent dans mes
convictions, à savoir qu’une personne dans le coma perçoit des informations,
éprouve des sensations.
J’ai entendu votre souffrance physique due à la sonde
trachéale et celle engendrée par votre dépendance lorsque vous étiez enserrée
par des liens. Je suis très admirative de votre courage, de l’humour que vous
avez toujours gardé et de la façon dont vous avez vécu "l’après".
Votre témoignage
sera précieux dans mon travail.
Je suis dans une équipe mobile de soins palliatifs et
confrontée à la fin de vie quotidiennement. C’est avec plus de conviction
encore que j’expliquerai aux proches que si la communication verbale est
impossible avec celui ou celle qui s’en va, ils peuvent continuer de leur
parler, de les toucher, de leur dire tout ce
qu’ils n’ont pas eu le temps d’exprimer. Pour cela et pour votre écriture
à la fois riche et familière, je vous remercie des heures passées à la
lecture de L’œil de la mémoire
.Marie-Paule Romand, service soins palliatifs, Saint-Etienne.
Une nouvelle de Michelle Meyer aux éditions
Publibook
La sulfureuse Alésia et Vert-Bouteille
dans le temple de la bière et du chou
Aussitôt reçu, aussitôt
lu ! Je note les adjectifs me venant à l’esprit au fil de la lecture :
érudit, historique, humoristique, concis, polisson, gastronomique,
nutritionnel, joyeux, festif, érotique.
La chute, le billet
d’adieu d’Alésia, est la douche froide efficace pour dégriser le lecteur
de ce conte dans lequel il s’est plongé dès la première page.
Marcel Durand
auteur de « Grain de sable sous le capot » (l’exploitation
quotidienne du travail posté, usines Peugeot) parution octobre 2006
Editions AGONE BP70072
13192 Marseille Cedex 20
J’ai passé un agréable
moment en compagnie d’Alésia et de ses amis. L’ambiance du livre est
sympathique.
C’est un peu l’hymne à
la choucroute et à la bière avec un mélange de poésie et de prose bien
concocté, pour ne pas dire cuisiné.
Michel Hammel, écrivain haut-rhinois.